Ce que l'on doit à Philby |
lundi 20 août 2012
Le bon totalitarisme et le mauvais totalitarisme
Massacre journalistique
jeudi 9 octobre 2008
Radio Moscou
lundi 7 avril 2008
Journalisme controversé
lundi 4 février 2008
Journalistes voyous
Les faits tels que relatés par la radio : des salariés d'une entreprise ont séquestré ce week-end leur patron, lui reprochant de ne pas leur avoir versé leurs salaires de janvier et d'avoir organisé la délocalisation de leur entreprise durant le week-end sans les prévenir. Suit une interview d'un représentant du personnel qui justifie leur action de kidnapping ...
Je suis choqué par le parti pris des "journalistes" dans le compte-rendu de ce sujet : avant même de présenter les faits, la sentence est tombée : le patron est un voyou, on ne laissera pas l'auditeur se faire son opinion par lui-même, on ne présentera pas les faits avec un semblant d'objectivité, l'idée même d'une enquête, d'une confrontation de points de vue ne se pose pas, la vérité est toute entière donnée par la radio, l'auditeur doit admettre ce qu'on lui dit. Evidemment nulle justification de l'emploi du terme voyou : il y a-t-il eu une plainte, un jugement, quelle loi est enfreinte, on ne le saura pas, on ne cherche même pas de justification légale, il est patron après tout, pourquoi devrait-on justifier une accusation contre un salaud de riche ? On aurait pu penser qu'une enquête digne de ce nom aurait laisser un peu la parole à la défense, mais comment faire puisqu'il est séquestré ? Et après tout, tant mieux, on a pas envie de l'entendre !
Mais si il est choquant d'entendre des journalistes se faire accusateurs avant d'être enquêteurs, ce qui me choque le plus c'est l'absence totale, ne serait-ce que d'un semblant de mise en cause de l'action des employés. L'expression "patron voyou" semble ne souffrir aucune contestation possible pour les journalistes, mais celle de "délinquance syndicale" ne les effleure même pas, elle me semble pourtant bien plus adéquate. La séquestration, acte violent, est un délit, si ce n'est un crime, bien plus contestable en droit que la délocalisation d'une entreprise, qui reste un acte légal et rationnel de gestion. On entendra jamais cet argument dans la radio, on contraire l'interview du kidnappeur sera complaisant et jamais le journaliste ne cherchera mettre l'employé devant la voyouterie de son acte, le laissant justifier l'injustifiable et venter les conditions de confort de la séquestration, on rêve !
Avec des mentalités comme celles-là, on est loin de voir en France un véritable Etat de droit et un journalisme digne de ce nom...
mardi 29 janvier 2008
Réchauffisme
Journal télévisé de France 2 : Pujadas introduit un sujet sur la météo relativement douce en ce moment en France « est-ce un effet du réchauffement climatique ou un simple hasard ?» suivi d’images de plage à Marseille où il fit 19° ; aucun mot sur Paris où il devait faire la température « printanière » de 8°.
Deux minutes après, sujet sur la Chine : des tempêtes de neige monstrueuses frappent le pays et créént une énorme paralysie, du jamais vu là-bas de l’aveu même du présentateur. Pujadas n’a pourtant pas évoqué un « refroidissement climatique » pour expliquer le phénomène !
lundi 28 janvier 2008
Ça commence bien !
Vivement dimanche, ce dimanche, invitée Ségolène Royal. Evidemment, elle n’a pas pu s’empecher de faire son commentaire pro-collectivisme sur l’affaire de la Société Générale, avec l’argument que l’Etat devait contrôler les activités financières des banques privées, que c’est un impératif, que cela ne peut plus durer, tous ces gens qui brassent des milliards sans contrôle des fonctionnaires, des administrations, des hommes politiques, patati patata…
On se souvient tous – on devrait tous se souvenir ! – de la formidable efficacité des contrôles étatiques sur le Crédit Lyonnais, banque nationalisée entièrement aux mains de l’Etat, dirigée par un fonctionnaire nommé par le gouvernement : 20 milliards d’Euros perdus en « spéculation » dans des investissements pourris.